Deuce & A Quarter

Deuce & A Quarter – En 1999, Corinne Day a été payée pour faire un voyage en voiture au Texas. Elle a dépensé la plus grande partie de son budget pour une voiture, le reste pour nos vols, et quatre d’entre nous se sont entassés dans cette voiture et ont simplement conduit de Houston à Austin. Nous avons suivi la rivière Llano, logé dans un hôtel où Bonnie et Clyde ont séjourné un jour, et nous avons fini dans une petite ville poussiéreuse et louche juste à la frontière mexicaine. L’amie de Corinne, Susie Babchick, vient du Texas et elle a aidé à tout organiser. Rosemary Ferguson était le modèle choisie parce qu’elle était très détendue et décontractée. Et Corinne m’a demandé de l’accompagner et de l’aider.

Mon rôle était très vague. Je n’étais pas là pour être mannequin ou assistant photographe en tant que tel, mais j’allais être sur les photos et aider. Ils voulaient que je conduise, et pensaient que je serais bien si la voiture tombait en panne. Corinne a fait ses propres photos, avec sa propre vision du voyage. Mais mon livre parle de femmes ensemble, qui vivent une aventure. Nous n’avions pas de téléphone avec nous, nous nous sentions juste très libres, et intraçables. Personne ne savait où nous étions.

C’est l’histoire de quatre femmes, en voyage, qui font des choses assez dangereuses par moments, mais surtout qui font du désordre. Personne n’est tombé, personne n’a été blessé, il n’y a pas eu de désastre, et elles ne meurent pas à la fin comme Thelma et Louise. Elles s’amusent beaucoup, c’est tout ! Bien sûr, il y avait aussi le Texas : la culture des armes et les voitures. Nous nous sommes retrouvés à cet endroit où il y avait un défilé de voitures et je suis monté à l’arrière d’une voiture avec ces Chicanos appelés Los Magnificos. Cela aurait pu être risqué, je suppose, mais ils étaient très correctes avec moi, et si fiers de leur voiture ! J’étais surtout intéressé par la mémorisation de ce qui se passait et de ce que nous ressentions. Les trois filles se sont vraiment détendues à travers mon regard. Il y a une photo en particulier où deux d’entre elles sont allongées sur la plage, nues, et il n’y a là aucune gène, pas de regard masculin traditionnel de type « sexualisant ». »