Long Walk Home

Long walk home – Au cours des cinq dernières années, Robbie Lawrence a parcouru l’Écosse et les États-Unis pour photographier les Highland Games. Son nouveau livre très attendu, Long Walk Home, examine l’importance culturelle du tournoi communautaire traditionnel et remet en question la notion même d’appartenance à un lieu.

Présenté sous la forme d’une édition limitée en deux volumes, comprenant un livre cartonné d’images des Jeux et un second volume cousu de portraits de participants aux Jeux, ainsi qu’un texte détaillé du poète primé John Burnside, qui met en lumière la manière dont les Écossais et la diaspora écossaise ont remodelé la forme des Jeux pour l’adapter à leurs besoins culturels. Burnside est décédé peu de temps après avoir achevé son magnifique texte.

« Nous n’avons pas besoin d’être nés dans un lieu – nous n’avons même pas besoin de l’avoir vu – pour entrer dans sa mythologie, parce que les mythes ne sont pas historiques. Les mythes sont électifs – non pas au niveau de la conscience, non pas comme un choix éclairé et conscient, mais comme l’expression de quelque chose de plus fondamental et, en même temps, de plus lyrique. L’histoire est ce qui nous met à notre place, nous lie à des normes, des conventions et des limites sociales ; les mythes nous laissent vagabonder, ils font place à l’imagination, à la réinvention, à un sentiment d’appartenance qui n’est pas conféré par un nom de clan ou un acte de naissance vérifié – et aujourd’hui, dans une grande partie du monde, y compris en Écosse, l’écossais est autant un mythe qu’une histoire, ce qui signifie que nous devons le garder soigneusement, le raconter magnifiquement et, plus que tout, l’aimer sagement » – John Burnside