Bury Me in the Back Forty

Bury Me in the Back Forty – Bury Me in the Back Forty documente la ville natale de l’auteur, une communauté rurale apparemment typique d’un peu plus de 900 personnes. Au travers de photographies, d’objets collectés, d’archives communautaires, d’enregistrements audio, d’histoires orales et de croquis, l’idée d’une ville des prairies est mise en scène. Avec pour toile de fond un livre d’histoire de la communauté datant de 1980, ces documents, ces objets privés et ces souvenirs s’enchevêtrent pour raconter une histoire intime de la ruralité. Le projet est à la fois un document, une enquête, une performance et une transgression. C’est une illusion cartographique, un album communautaire qui contient non seulement les roses mais aussi les nombreuses épines attachées à chaque tige. Les vertus et les vices collectifs que l’on trouve au cœur de tout lieu complexe. Plus important encore, il s’agit simplement d’une histoire qui est enregistrée, rappelée et reconfigurée – un portrait stratifié de la ruralité qui est à la fois unique et universel. Le résultat est le stoïcisme du lieu, une existence vécue, qui rugit parfois et souffre si discrètement à d’autres moments. Il ne s’agit pas d’un document simple, il est destiné à exciter, à émerveiller, à déconcerter, à ennuyer et, surtout, à être revisité.