Enrique Ramirez : À la recherche du vent perdu

Enrique Ramirez : À la recherche du vent perdu –  » L’eau est au cœur de l’œuvre d’Enrique Ramírez : destructrice, purificatrice, source de vie et de mort, guérisseuse, régénératrice… La mer est le tout pré-symbolique à partir duquel Ramírez projette sa vision ontologique comme une métaphore exprimant la profondeur de l’être, sa mort et sa perpétuelle régénération.

C’est par la mer que Ramírez, en tant que navigateur, relie les personnes, les territoires et l’histoire. À travers la mer, l’histoire du Chili est confrontée à ses démons, et les grands récits de voyageurs, de conquêtes, de flux migratoires, d’immensité, de profondeur, de mouvement et d’appel du large se croisent, touchant aux origines de l’être et du monde, à leur relation et à leur sens. […]

Enrique Ramírez parle de l’art, de l’œuvre d’art, comme d’une fenêtre ouverte sur un ailleurs. Une fenêtre construite par des questions sur le monde que nous avons créé. Pour lui, la création est la possibilité d’un ailleurs, d’un langage qui n’a pas encore parlé, mais qui vient en même temps des profondeurs de la vie. Créer est un acte de résistance au monde tel qu’il est, mais aussi un acte de persistance et d’espoir ».
Ángeles Alonso Espinosa