Robin Hinsch
Wahala
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Les images de Wahala dépeignent à la fois les endroits du monde où les matières premières sont extraites de la terre à des fins lucratives et les personnes qui y vivent. Le photographe Robin Hinsch s’est rendu là où l’impact de l’homme sur la planète était particulièrement visible pour confronter le spectateur aux répercussions écologiques et humaines brutales de la dépendance mondiale à l’égard des combustibles fossiles.
Les photographies de ce livre ont été prises dans les champs pétrolifères du delta du Niger, au Nigeria, dans la ceinture de charbon du Jharkhand, en Inde, et dans les mines à ciel ouvert du Brandebourg et de la Rhénanie-du-Nord-Westphalie, en Allemagne, et de la Silésie, en Pologne. Elles oscillent entre les détails et les vues d’ensemble, les paysages et les portraits, le familier et l’étranger, désorientant le spectateur quant à ce qu’il regarde et à l’endroit où il se trouve. Les images sont cinématographiques : ciels sombres et inquiétants, paysages dramatiques éclairés par des torchères, ruines de bâtiments en train de s’effondrer. S’écartant du documentaire pur et dur, le livre construit de nouveaux récits d’images associatives pour raconter l’histoire de l’exploitation – à la fois par les entreprises internationales et par ceux qui vivent dans les zones affectées par leur présence, en piratant à leur tour le système.
Le mot yoruba « wahala » signifie « problème » ou « stress » et est un terme pidgin très répandu au Nigeria. Il est rarement utilisé seul, mais lorsqu’il l’est, il implique l’existence d’un problème qui laisse une personne ébranlée ou sans voix. L’accent mis par Hinsch sur les endroits où l’effet écologique de l’homme sur le monde est le plus flagrant vise à avoir cet impact, en montrant à la fois la complexité du sujet et le fait que le problème est notre problème.
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