Sex Ecologies

Sex Ecologies explore le plaisir, l’affect et les pouvoirs de l’érotisme dans le monde humain et plus qu’humain. En défendant le rôle positif et constructif du sexe dans l’écologie et la pratique artistique, ces textes et projets de recherche artistique ne tentent rien de moins que de récupérer le sexuel de l’érotophobie occidentale et des récits hétéronormatifs de la nature et de la reproduction. Les artistes et écrivains ont entrepris d’examiner l’écologie queer à travers le prisme des humanités environnementales, en étudiant les frontières fluides entre les corps (humains et non humains), entre les conceptions binaires de la nature comme séparée de la culture, et entre les disciplines.

Grâce à des textes nouvellement commandés à des écrivains tels que Mel Y. Chen et Jack Halberstam et à une sélection d’essais influents – y compris une version annotée de « The Uses of the Erotic : The Erotic as Power » d’Audre Lorde – ainsi qu’à des images et des croquis d’œuvres en cours de réalisation par un groupe d’artistes divers, Sex Ecologies combine des idées issues des domaines de l’art, des humanités environnementales, de l’écoféminisme, des études de genre, de la science, de la technologie, des sciences politiques et des études indigènes.

Sex Ecologies, qui accompagne une exposition du même nom au Kunsthall Trondheim, est le fruit d’un projet de recherche axé sur les arts et développé en collaboration entre le centre d’art et le laboratoire d’humanités environnementales Seed Box. Conçu non pas comme un résultat mais comme une graine issue de cette fertilisation transdisciplinaire, le volume présente un argumentaire sur le rôle du sexe dans la justice environnementale et sociale.