Ceci n'est pas un polaroïd - Benjamin Edeline se définit comme un observateur obsessionnel depuis l'enfance. Il a toujours été fasciné par le corps humain : par ses gestes, ses mouvements, son articulation, sa puissance et sa vulnérabilité. La pratique du polaroïd numérique s'est imposée comme le support naturel de sa recherche artistique, comme un moyen d'explorer les subtilités du mouvement, d'un seul instant : Ceci n'est pas un polaroïd.
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\nCollectionnant, découpant, mélangeant ses propres photographies avec des nus masculins et des magazines pornographiques gays vintage, avec leur jeu complexe de regard et d'exposition de soi, il nourrit son interprétation personnelle de l'intimité.
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\nPour la première fois, Benjamin Edeline publie trois de ses séries emblématiques "Ceci n'est pas un polaroïd" sous forme de livre : Black Screen, White Socks et Red Lovers. Son label MENLAYERS est dédié à l'iconographie masculine, à la photographie, à la nudité, aux natures mortes et au graphisme queer des années 1970 et 1980. L'artiste vit et travaille à Paris.
