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hearth

hearth

  • Auteurs: Maximiliano Tineo
  • Éditeurs: STUDIO BOITE
  • Date de publication: 2025-01-01
  • Pages: 96
  • Dimensions: 250mm x 200mm
  • Quitter son pays et partir loin, loin de tout ce qui nous est connu, loin de tous les repères, des chemins déjà parcourus, des visages familiers... puis arriver dans un nouveau territoire, avec des règles propres, se forger une armure et parcourir les rues remplies de monde dans la plus grande et lourde solitude. Parfois on reste à flotter au milieu de l’océan sans se noyer, entre les vagues, quelques oiseaux de passage et le vent marin, celui qui déchire les drapeaux, avant que la distance ne confonde les sens. On ne voit pas les côtes, trop éloigné pour se reconnaître de là-bas, trop de là-bas pour se reconnaître d’ailleurs. Maximiliano quitte son Argentine natale à l’âge de 24 ans, avec rien d’autre en tête que de voyager pendant quelques mois, puis la France devient protagoniste du périple. Le temps s’écoule et il revient « chez lui » un an et demi après être parti, le sentiment d’appartenance distorssionné. En réalité, il ne rentrera jamais vraiment et repart rapidement pour l’hexagone. Il atterrit de force à Lyon puis Paris et s’aide du medium photographique pour tenter de documenter le vide et cet étrange sentiment de nostalgie qu’il ne parviendra à comprendre que plusieurs années plus tard. La série « hearth » de Maximiliano Tineo, Lauréat du prix “Boîte Book Award 2024”et publié par la maison d’edition italienne Studio Boîte en janvier 2025, mélange des photographies, documents personnels et dessins. Débutée en 2022, elle s’attache à porter un regard personnel sur les différents aspects du déracinement, l’acte de migration et la notion de « maison ». Le projet part de l’expérience vécue par le photographe, les sujets abordés sont des problématiques globales partagées par plusieurs milliers de migrants que, peu importe où ils se trouvent, sont confrontés aux mêmes défis du déracinement liés au langage, à la différence culturelle, et aux sentiments de manque mais aussi de solitude et de nostalgie. Migrer est un acte de dépossession.
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