Chiens écrasés
Chiens écrasés
Dans le jargon du journalisme, on appelle «chiens écrasés» les brèves sur des
faits-divers anodins et sordides. Prenant l'expression au pied de la lettre,
Eric Chevillard écrase à chaque page, littéralement et littérairement, un chien
innocent - en hommage aux célèbres Nouvelles en trois lignes de Félix Fénéon,
qui en 1906 avait transformé ce degré zéro du journalisme en littérature de
haute volée. Le livre est illustré de onze gravures de J.J Grandville, et
agrémenté d'une Introduction à la zoolâtrie, par Eric Chevillard, ainsi que de
quelques brèves considérations de l'éditrice sur Félix Fénéon et le teckel Ubu.
La mise en page comporte de nombreux calligrammes et jeux typographiques, en
hommage à Apollinaire et aux mots en liberté des futuristes.
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