La Mort à Trieste
La Mort à Trieste
La Mort à Trieste, le nouveau livre de Jason, le plus français des auteurs
norvégiens, présente trois histoires distinctes mais qui, toutes les trois,
s’amusent et jonglent avec les références pour créer des hybridations inédites.
Dans L’Affaire Magritte, deux super agents façon Chapeau melon et bottes de cuir
doivent faire face à des disparitions mystérieuses liées au monde surréaliste du
célèbre peintre belge.
Dans La Mort à Trieste, qui donne son titre au livre, nous voilà propulsés dans
le Berlin des années 20, où l’on croise des dadaïstes, Raspoutine, David Bowie
en voyageur du temps, Nosferatu, Marlène Dietrich — et l’ombre du nazisme qui
vient.
Enfin dans Sweet Dreams, les «Nouveaux Romantiques» des années 80, version
super-héros, doivent sauver le monde de l’arrivée inexorable d’une dangereuse
météorite.
Le tout est raconté dans le style si caractéristique de Jason, avec une belle
économie de moyen et un humour pince-sans-rire qui fait mouche. Si les
références et clins d’oeil sont légion, ils n’empêchent jamais d’apprécier ces
histoires pour ce qu’elles sont, des nouvelles fantastiques, drôles et décalées,
jouant avec les codes et les archétypes des récits d’aventures, et racontées
avec une joie et un plaisir communicatifs.
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