La ville et son sol
- Auteurs: De (auteur) Hans Bernoulli, Traduit par Arlette Senn-Borloz, Traduit par Martine Sgard
- Éditeurs: METIS
- Date de publication: 2025-11-07
- Pages: 176
- Dimensions: 243mm x 186mm
C’est au nom de la rationalité, de la beauté et de l’exigence absolue
d’expérimenter de nouvelles formes urbaines que Hans Bernoulli conteste la
marchandisation du sol. Figure majeure de l’urbanisme du XXe siècle,
l’architecte suisse fut le plus grand théoricien de la propriété publique et
indivise du sol, qu’il considérait comme condition nécessaire à la réalisation
de la « ville idéale de notre temps ». En 1946, il publie Die Stadt und ihr
Boden (La ville et son sol), qui demeure à cet égard une oeuvre incontournable :
la longue histoire du passage du sol indivis à sa parcellisation en une
multitude de propriétés privées y est retracée avec une richesse impressionnante
d’exemples et de données. L’approche de l’urbaniste relève d’une appréhension
systémique du régime foncier, des dynamiques monétaires globales, de la
politique de l’emploi et de la forme urbaine – dans ses réussites les plus
marquantes comme dans ses impasses. La lecture de La ville et son sol,
aujourd’hui pour la première fois intégralement traduit en français, donne à
mesurer pleinement la trajectoire d’un urbanisme progressiste, faisant dialoguer
les imaginaires urbains contrastés des grands concepteurs du siècle dernier. Aux
yeux du XXIe siècle, la réflexion de Bernoulli apparaît comme une contribution
particulièrement féconde pour penser à nouveau le sol comme une ressource
renouvelable, pour en reconquérir la nature de grand commun. Essai introductif
de Florian Hertweck Postface d’Elena Cogato Lanza avec Mireille Senn
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