Rejected - Designs for the European Flag

Rejected - Designs for the European Flag - L'ensemble des propositions graphiques pour le drapeau européen rejetées par le Conseil de l'Europe en 1955 au profit des douze étoiles jaunes sur fond bleu, publiées pour la première fois, avec un texte de l'artiste et écrivaine franco-allemande Marie Rotkopf qui aborde avec une ironie mordante le cynisme politique néolibéral de l'UE. \n \n Lorsque, le 8 décembre 1955, le Conseil de l'Europe a choisi comme nouveau drapeau de l'Europe un dessin avec douze étoiles jaunes à cinq branches disposées en cercle sur fond bleu, il a refusé plus de 200 propositions. Chacune de ces propositions renvoie à une idée spécifique de l'Europe : tandis que certaines chargent des symboles existants d'une nouvelle signification (le soleil, le E, l'étoile, la clé, le tigre...), d'autres utilisent des formes abstraites pour créer de nouveaux symboles. Ensemble, elles portent l'esprit du temps et la perception de soi en Europe à une époque où des étapes fondamentales vers l'unification européenne sont sur le point d'être franchies. Sur le plan visuel, elles renvoient à une vision compréhensive de l'état actuel de l'Europe, de ses problèmes ainsi que de sa mission et de son potentiel. \n \n \nLes propositions refusées pour le drapeau européen – toutes conservées dans les archives du Conseil de l'Europe à Strasbourg – sont publiées dans ce livre pour la première fois. L'ouvrage comprend un texte de l'artiste et écrivaine franco-allemande Marie Rotkopf qui examine de manière critique les nationalismes actuels en Europe.« Ce petit livre trilingue (français, anglais, allemand) exhume des archives les projets rejetés [par le Conseil de l'Europe] et les présente par auteur ou objet (couleur, géométrie, etc.). Marqués par le “plus jamais ça”, les graphistes [...] cherchent des symboles d'unité et de progrès, persuadés que la construction européenne constitue le nec plus ultra du monde futur. Le soleil apparaît dans plusieurs projets, mais aussi le triangle, la fleur de lys ou… un tigre [...]. Ce livre plein d'humour se conclut par un article imbibé de cyanure de l'écrivaine franco-allemande Marie Rotkopf, qui souligne le contraste entre les valeurs imprégnant les diverses versions du drapeau et la réalité. » Anne-Cécile Robert, Le Monde diplomatique \n \n