To pick up a stone

Les pierres. Pourquoi avons-nous tendance à les ramasser sur le sol ? Pourquoi aimons-nous les jeter dans l'eau ? Et pourquoi de nombreuses personnes les ramènent-elles chez elles comme souvenirs ? Nous semblons vouloir nous connecter à la terre de cette manière, ou peut-être même à l'éternité. C'est précisément ce lien que Claudia den Boer (NL) a recherché lorsqu'elle a ramassé des pierres dans le Sahara marocain, sur les hauts plateaux tibétains, autour du mystérieux Montserrat en Catalogne et dans le puissant Caucase géorgien. Dans ces endroits, la pierre et la montagne ne faisaient qu'un pour elle. \n \n  \n \nUne fois rentrée chez elle, elle a entrepris un second voyage, mais cette fois dans les paysages de ses négatifs analogiques. En zoomant sur les images qu'elle avait réalisées auparavant, elle a regardé à nouveau ce qu'elle avait déjà vu, découvrant de nouveaux paysages. \n \n  \n \nDans ses études photographiques, Den Boer examine l'expérience de l'échelle, de la perspective et de la spatialité à travers une variété éclectique d'images de montagnes, de rochers et de pierres. Le temps, la lumière et la distance déterminent l'expérience de quelque chose d'aussi massif qu'une montagne, mais l'expression d'une montagne peut-elle aussi être découverte dans un gros plan, ou même dans une seule pierre ? La diversité de ses images montre à quel point notre vision d'un objet apparemment statique peut changer. \n \n