Une semaine de bonté
Une semaine de bonté
Avec “Une semaine de bonté”, sans doute le plus célèbre des livres de collages,
les éditions Prairial achèvent de rééditer la trilogie des romans surréalistes
de Max Ernst. Publié en 1934, ce chef-d'Å“uvre puise aux mêmes sources que “La
femme 100 têtes” (1929) et “Rêve d'une petite fille qui voulut entrer au Carmel”
(1930) pour donner corps à ses monstres et à ses visions nocturnes : les romans
populaires et les revues scientifiques du XIXe siècle. Mais il va plus loin par
son ampleur, sa perfection formelle et sa noirceur sadienne, celle d'une époque
où tout faisait déjà pressentir la seconde guerre mondiale.
Share
